Des bus autonome en circulation à Lyon

Posté le 26 septembre 2016 by Economie Nouvelle

ARMA.5Après les tests privés réalisés par les constructeurs automobiles un peu partout dans le monde, c’est Lyon qui est aujourd’hui sur le devant de la scène grâce à la mise en service d’une ligne de bus électriques sans chauffeur, gratuite, et accessible à tous.

Une ligne d’1,3 kilomètre

située dans la presqu’ile de Lyon, cette ligne de 1,3 kilomètre pour 5 arrêts relie l’Hôtel de Région et la pointe de la Presqu’île, côté Saône. Deux navettes « Arma » de la société française Navya assurent une rotation toutes les 10 minutes de 07H30 à 19H00 et peuvent transporter jusqu’à 15 personnes chacune. Depuis le début de l’expérimentation, ce sont environ 400 personnes qui empruntent les navettes chaque jour.

Un circuit fermé

Cette expérience qui va durer un an va permettre de valider le concept, sur cette ligne, si la navette va croiser d’autres usager (piétons, cyclistes, animaux…) elle n’est cependant pas lâchée dans la circulation dense de la ville. Car rappelons le, contrairement au mode autonome des différentes voitures, qu’elles soient en vente (Tesla Model S et X) ou expérimentale (Google car, Delphi…) il n’y a pas ici de conducteur derrière un volant, mais un employé de Keolis qui peut avec une manette digne d’une console de jeu reprendre en un instant en cas de dysfonctionnement. De fait, la vitesse maximale entre deux arrêts ne sera que de 25 kilomètres par heure.

L’enjeu du dernier kilomètre

Ce projet « répond aux enjeux de la desserte du dernier kilomètre« , explique Pascal Jacquesson, directeur général de Keolis Lyon, l’exploitant du réseau des Transports en Commun Lyonnais (TCL). On parle ici de « desserte fine » qui vient en complément de l’offre existante de tramway et de bus et est particulièrement destinée aux salariés de la zone.

Des véhicules à 200 000€

Bardées d’une armée de capteur (LIDAR, GPS, caméra en stéréovision…) les navettes coutent 200 000€ l’unité et leurs batteries leur permettent une autonomie de 6 à 8 heures. Néanmoins, compte tenu de leur carburant (électrique) et de l’absence de chauffeur, l’équation économique peut se prouver très intéressantes pour les villes tout en permettant d’offrir un services sur des plages horaires larges (nuit, Week-end..).

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