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A New-York, c’est la guerre entre Taxi, VTC et Risesharing

Posté le 12 juillet 2014 by Economie Nouvelle

Lyft-moustacheIl est quelques villes emblématiques dans le monde, et New-York en fait partie. aussi, pour une entreprise le sort d’une guerre commerciale locale peut avoir des répercutions à beaucoup plus grande échelle.  Si on se souvient récemment du combat d’AirBnB contre la ville, ce sont aujourd’hui, les Taxis, les VTC menés par Uber et le « ridesharing » en la personne de Lyft qui mènent une guerre sans merci.

Lyft interdit de lancement ?

Cette semaine devait marquer le lancement à New-York de Lyft, cette entreprise qui permet aux particuliers de gagner de l’argent en transportant des passagers en villes dans leurs propres véhicules. Cependant, le procureur général de New-York poursuit l’entreprise ce qui a eu pour effet de retarder le lancement. En effet, pour le procureur, il ne s’agit pas de covoiturage car le conducteur emmène le passager où celui-ci le veut, il ne s’agit donc pas de partager un véhicule pour un trajet déjà planifié… Dès lors, Lyft devrait être enregistré auprès de la commission des des taxis et Limousines (limousines désignant ici tout type de véhicule réservable à l’avance).

Lyft aurait été jusqu’à nier l’évidence en considérant le prix de ses courses comme des donations mais semble faire machine arrière et négocier avec le procureur. En France, Uber qui avait lancé son clone de Lyft: UberPOP est également dans le viseur de la justice française qui pourrait lui demander 100 000€ d’amende pour les mêmes raisons de « faux covoiturage ».

Uber-cut-price-prix-new-york-uberXUber à l’attaque

à New-York, Uber qui a levé 500 millions de dollars pour une valorisation de 17 milliards de dollars répond aux critiques concernant son coût par rapport aux innombrables taxi jaunes en baissant le prix des courses afin que sa déclinaison « entrée de gamme » UberX soit moins chères qu’un taxi new-yorkais.

Ailleurs dans le monde la bataille n’est pas gagnée pour Uber. La startup qui n’en est plus une a ainsi obtenu cette semaine l’autorisation temporaire d’exercer à Londres, mais une décision de justice doit encore venir confirmer ou infirmer la chose. En Virginie (USA) et dans l’État de Victoria, en Australie Uber est par contre persona non grata et menacé de forte amendes.

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