Après avoir eu raison d’Uber sur le marché chinois, la startup chinoise Didi Chuxing réalise une levée de fonds record de 5,5 milliards de dollars pour permettre à l’entreprise de s’étendre à l’international et chasser sur les terres d’Uber.

Levée de fonds

SoftBank, China Merchants Bank, Bank of Communications et Silver Lake Kraftwerk sont parmi les entreprises qui auraient participé à cette levée de fonds de 5,5 milliards de dollars, valorisant ainsi l’entreprise à 50 milliards de dollars.

Après avoir bouté Uber hors de Chine, Didi Chuxing cherche à s’étendre à l’international dans un contexte de ralentissement sa croissance sur son marché national qu’elle domine déjà mais où d’autres acteurs comme Ucar, qui a réalisé une levée de fonds d’un milliard de dollars début mars, ou Yidao Yongche ne compte pas laisser un boulevard à Didi Chuxing.

Les premiers pays visés par Didi Chuxing ne sont pas encore connus, mais on notera que l’entreprise a récemment ouvert un laboratoire de recherche sur la conduite autonome et la sécurité des transports à Mountain View en Californie.

Uber sur la défensive

Pendant ce temps là, Uber qui domine le marché à l’échelle mondiale est sur la défensive. l’entreprise de Travis Kalanick est en effet visée par des procédures judiciaire aux Etats-Unis à propos de son logiciel secret « Greyball ». En Italie, le tribunal de Rome à banni l’entreprise – qui compte faire appel – pour cause de non respect des règles de la concurrence.

Au Danemark, cette fois ci, Uber a plié bagage le 18 avril. Cette décision fait suite  à l’adoption par le Parlement danois au mois de février d’une lois modifiant les conditions d’exercice de la profession de taxis. Celle dernière impose aux chauffeurs de VTC d’installer un compteur et des détecteurs d’occupation de sièges afin d’activer les airbags. Uber qui revendique au Danemark près de 2 000 chauffeurs et 300 000 utilisateurs explique néanmoins que ce n’est «pas nécessairement d’un adieu au Danemark».