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Voiture Autonome : Delphi va traverser les USA sur 5600 km

Posté le 23 mars 2015 by Economie Nouvelle

sq5-equipped-automated-driving-vehicleL’équipementier américain Delphi Automotive a lancé hier une voiture autonome dans un voyage de 5600 kilomètres à travers les États-Unis, la menant de San Francisco à New York. Cette Audi équipée des technologies de l’entreprise parcourra cette distance sans aucune interaction humaine mais pas sans passagers. En effet, des ingénieurs prendront place à bord pour recueillir de précieuses données sur le voyage.

Un test grandeur réel

« Delphi a testé sa voiture avec beaucoup de succès en Californie et dans les rues de Las Vegas » explique Jeff Owens, Chief Technology Officer chez Delphi.

delphi-route« Maintenant il est temps de mettre notre véhicule face au test ultime en élargissant le périmètre des conditions de conduite. Ce voyage va nous permettre de collecter des données essentielles dans notre quête de proposer les meilleures technologies automobiles sur le marché.« 

Se confronter à des conditions variées

Si la majorité des 3 500 miles (soit 5600 kilomètres) se feront sur les autoroutes américaines et que le choix du parcours relève majoritairement du domaine du marketing, le but du voyage est néanmoins de tester diverses fonctions telles la conduite en zone urbaine ou encore le parking automatique dans des conditions changeantes et certainement moins optimales que celles de la Californie. On pense entre autre à la gestion des véhicules lors de météo dégradée.

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Le nom de Delphi ne vous dit probablement rien et c’est bien normal, l’entreprise ne vend pas de voiture mais des équipements que les grands constructeurs intègrent ensuite dans leurs véhicules. Si de certains développent leur propres systèmes – et notamment dans le haut de gamme – c’est bien le développement de briques disponibles sur étagère qui permettront l’arrivée de ces technologies dans la voiture de monsieur tout le monde.

Reste encore un obstacle majeur, celui de la régulation. Qui du constructeur ou du conducteur passif (faudra-t-il l’appeler passager ?) sera responsable en cas d’accident ? L’étape législative risque bien d’être plus longue que celle technologique dans de nombreux pays.

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