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Uber partage ses données avec Boston et tente de séduire l’UE

Posté le 22 janvier 2015 by Economie Nouvelle

Travis-Kalanick-UberAprès s’être mis à dos une grande partie des municipalités et états dans lesquels son service a été lancé, Uber se lance dans une phase de reconquête auprès des régulateurs et des autorités locales. C’est ainsi que la startup va partager les données anonymisées issues des trajets parcourus par ses clients à Boston.

Smart Data Boston

Uber va ainsi partager avec les services de la capitale du Massachusetts des données anonymisées des trajets effectués par ses véhicules en donnant les ZIP codes (équivalent de codes postaux à l’échelle d’un quartier) de départ et d’arrivée ainsi que les heures auxquels ils ont été effectués et surtout le temps de transport.

L’objectif est de permettre à la municipalité de d’avoir une meilleure vision de flux de population dans la ville et pouvoir améliorer la fluidité du trafic routier (par exemple en modifiant les durées des feux de circulation ou en mettant certaines rues à sens unique) voire en développant de nouveaux transports en commun sur des axes pas assez développés.

Uber-boston

La question de la précision des données

On notera qu’Uber partage des données en donnant les quartiers de départ et d’arrivée et non les adresses exactes. Il faut dire que la startup est engagée dans une bataille avec la Taxi and Limousine Commission de New York a qui elle refuse de donner des informations trop précise.

Il faut dire qu’à New York, grâce à la précision de ces informations, quelques data scientists ont réussis à en extraire des informations sur bon nombre de stars. En effet, avec les journaux People il est facile de savoir quand telle ou telle célébrité monte dans un taxi à un endroit quelconque et avec les données il est assez aisé de retrouver certaines informations comme… le montant du pourboire versé par exemple !

Paris-Uber-carteTravis Kalanick tente de séduire l’Europe

A la conférence DLD à Munich, Travis Kalanick, le fondateur d’Uber a tenté de séduire les membres des nombreuses institutions européennes présentes en jouant sur deux tableaux, le premier est celui de l’emploi. Uber se vante ainsi d’avoir créé 7 500 emploi à San Francisco, 13 750 à New York ou encore 3 700 à Paris.

Dans le second volet de l’intervention Travis Kalanick a insisté sur l’aide que peuvent apporter les entreprises comme la sienne à la réduction des émissions de gaz à effet de serre. En effet, il envisage un futur où les particuliers n’achèteront plus de voiture et se reposeront sur le couple Uber/transport en commun pour l’ensemble de leurs besoins de mobilité.

En 2014, Uber revendique avoir travaillé avec 22 juridictions pour créer des nouvelles réglementations permettant son activité. Et l’objectif 2015 est de poursuivre ces efforts à tous les niveaux de l’Union Européenne.

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