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Avec une valorisation de 40 milliards de dollars, Uber est confronté à de plus en plus d’obstacles

Posté le 24 décembre 2014 by Economie Nouvelle

Travis-Kalanick-UberA peine quelques heures… C’est le temps qu’aura durée la manifestation des taxis parisiens ce 15 décembre 2014 avant que le gouvernement n’interviennent pour promettre d’interdire UberPOP, un des services proposé par le géant Uber et qui permet au particulier de s’improviser taxi amateur à leurs heures perdues. Et des interdictions comme celle-ci, Uber en rencontre de plus en plus à travers le monde dans les 200 villes où l’entreprise est présente.

un colosse de 40 milliards de dollars

Si on fait toujours référence à Uber comme une startup, sa valorisation fait reconsidérer le terme ! Après avoir levé près de 1,2 milliards de dollars en juin, Uber est en train de boucler un autre financement compris entre 500 millions et 1 milliards de dollars sur une base de valorisation de 40 milliards de dollars ! Son PDG, Travis Kalanick, compte utiliser cet argent pour se lancer dans de nombreux nouveaux marchés en particulier en Asie Pacifique.

Des interdictions partout dans le monde

Snapcar-app-taxiAllemagne, Espagne, USA ou même Thailande. Partout ou l’entreprise débarque – en général sans concertation aucune avec les autorités locales – elle déclenche des crissements de dents. Et de nombreuses villes ont fait bannir l’entreprise qui n’hésite pas à se battre devant les tribunaux pour combattre ces interdictions voir à faire du lobbying pour faire changer les lois. Il faut dire que les méthodes d’Uber pour conquérir un marché sont musclées. L’entreprise a pour habitude de mettre les régulateurs locaux devant le fait accompli et on ne compte plus les pétitions lancé par l’entreprise elle-même pour se faire légaliser dans certaines villes !

La concurrence s’organise

Mais en plus de devoir faire face aux Taxis et aux régulateurs, Uber doit faire face à la concurrence d’autres services de VTC. A Paris par exemple, SnapCar vient de lever 2 millions d’euros auprès de plusieurs Business Angels pour se concentrer sur le B2B et ainsi concurrencer la centrale G7 qui bénéficie d’un monopole de fait auprès des entreprises parisiennes.

 

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