Birchbox est la startup par qui tout a commencé. Fondé en 2010 par deux étudiantes d’Harvard: Hayley Barna et Katia Beauchamp l’entreprise a été la pionnière dans ce mode de distribution qui consiste à envoyer mensuellement des échantillons de produits de beauté en espérant déclencher des ventes sur les produits concernés. Birchbox qui annonce avoir passé la barre des 400 000 abonnés a également donné des statistiques encourageantes sur la pertinence de ce modèle économique.

Le business model

Le modèle de BirchBox a toujours été simple: vendre à leur client un abonnement mensuel à un prix faible (10$ par mois) tout en ne payant pas le contenu desdites box fournis gracieusement par des marques trop contentes de toucher directement leurs cibles marketing.

Mais la partie la plus importante pour Birchbox et tous ses clones est de réussir à faire passer ses abonnés à la caisse pour acheter les produits qu’ils ont préférés.

De bons résultats

Les ventes de produits en taille normale ont quadruplé l’année dernière et représentent désormais près du quart du chiffre d’affaires de Birchbox. Qui plus est, Katia Beauchamp s’attend à ce que ces ventes triplent cette année !

Encore plus intéressant, 15% des acheteurs de ces produits ne sont même pas abonnés à la box de Birchbox, preuve du poids du blog et des vidéos de démonstrations mises régulièrement en ligne sur le site.

L’importance de la découverte

Birchbox ne veut pas devenir un nième clone des magasins de produits de beauté, mais souhaite plutôt s’axer sur la découverte de nouveaux produits. Dans le même genre, mais cette fois en Asie, le poids des données collectées fait son entrée dans la balance économique.

Des startups comme Lolabox en Indonésie collectent ainsi un maximum de données sur leur utilisateurs afin de leur envoyer des coffrets adaptés à leurs goûts… et de pouvoir revendre des statistiques d’usage précises aux marques internationales.